Dernières interventions dans les médias

Communiqué de presse du collège des directeurs 25-11-24

L’avenir : “Directions maltraitées = écoles malmenées” : les directeurs de l’enseignement fondamental manifestent devant l’Elysette – 14 juin 2024

Le Soir : Namur : 250 directeurs d’écoles manifestent pour dénoncer une surcharge de travail – 14 juin 2024

7 SUR 7 : 250 directeurs de l’enseignement fondamental ont manifesté devant l’Elysette 14 juin 2024

Entrées libres : « Le directeur du fondamental est l’oublié de toutes les réformes de l’école »

La Première : Omicron génère de nouvelles turbulences dans les écoles

LN24 : ras-le-bol généralisé dans les écoles

RTBF : L’actu – Covid : quelle est la situation dans les écoles ?

Chérie : les directeurs d’école sont à bout

LN24 : Doit-on alléger les procédures liées au CoVid à l’école ?

BX1 : Les Régions seront désormais en charge du tracing dans les écoles

La Première : Les règles sanitaires dans les écoles

Avis du rassemblement inter-réseaux des directions

Chers collègues,

Ce courrier fait suite à notre mobilisation de ce 21 décembre passé et à notre volonté de poursuivre notre travail initié auprès de la Ministre DESIR.

Vous n’êtes pas sans savoir que nous avons porté différentes demandes lors de notre rencontre précédente et, même si ce n’était pas notre priorité, la prolongation des heures COVID (qui était déjà sur la table des discussions avant notre rendez-vous) a été actée.

Nous poursuivons notre travail en préparation d’une nouvelle rencontre ce jeudi 20 janvier.

En corrélation avec le résultat de l’enquête faite auprès de vous (Cliquez ici pour en découvrir les résultats), nous irons au cabinet en portant, encore et toujours, nos 3 revendications principales :

  1. Un encadrement administratif organique tel que le secondaire
  2. Un encadrement éducatif organique tel que le secondaire
  3. La création d’un statut qui nous est propre

Nous mettrons aussi sur la table la fixation des reports de certaines échéances nécessaires au bon fonctionnement de nos écoles (Plan de pilotage, DACCE,..) tout en ouvrant le champ des possibles pour ceux et celles qui sont prêts.

Soyez bien conscients que ce ne sera que dans la durée que nous pourrons construire les choses, ne baissons pas les bras et donnons-nous le temps pour bien faire et surtout faire de notre mieux dans l’intérêt de tous…

Que nous soyons directeur/trice d’une école ordinaire avec ou sans classe, d’une école spécialisée ou encore d’une école à plusieurs implantations notre quotidien est tout aussi compliqué à vivre peu importe l’endroit où nous travaillons…

Pour terminer cette bafouille, nous tenons à vous remercier de votre soutien et de votre implication et nous ne manquerons pas de revenir vers vous  pour vous informer  des différentes avancées.

Prenez soin de vous.

L’équipe du rassemblement des directions

PSE en grève de tracing ? Différence de traitement entre fondamental et secondaire.

Une fois de plus, nous ne pouvons que constater la maltraitance réservée aux directions des écoles fondamentales par les ministres Linard et Désir.

Enseignement fondamental

1° Un encadrant est testé positif au Covid

Le groupe dont il a la charge est fermé pour 10 jours à compter du jour où l’information est reçue. Cette décision est adressée aux parents via le support qui vous semble le lus approprié. Les enfants sont invités à rester en quarantaine 10 jours. Si les parents souhaitent les faire tester au 1er et au 7ème jour, ils sont invités à contacter leur édecin traitant. Conformément aux protocoles fédéraux, les enfants testés négatif pourront être réintégrés.

L’encadrant est invité à signaler tous ses contacts rapprochés au centre de tracing, y compris les élèves et les collègues avec qui il a été en contact rapproché.

2° Un enfant est testé positif dans un groupe classe

Il est isolé à la maison. A titre complètement exceptionnel, les courriers bas risque ne pas doivent être transmis.

3° D’autres enfants sont testés positifs dans le même groupe classe au cours des 7 jours suivants le signalement du cas index

Si un deuxième enfant est testé positif au cours des 7 jours suivants le cas index, la classe est fermée et les enfants sont invités à rester en quarantaine 10 jours. Si les parents souhaitent les faire tester au 1er et au 7ème jour, ils sont invités à contacter leur médecin traitant. Conformément aux protocoles fédéraux, les enfants testés négatif pourront être réintégrés.

Parmi les enfants restants (retour suite au test au 1er jour), si au moins 4 enfants de la même classe, ou 25% de la classe, sont testés positifs au cours des 7 jours suivants le cas index, la classe est fermée pour 10 jours à dater du signalement. Les enfants et l’enseignant sont invités à rester en quarantaine 10 jours.

Le ou les encadrants du groupe classe sont invités à se signaler comme contacts rapprochés d’un cas positif auprès du centre d’appel du tracing.

 

Enseignement secondaire

Si un membre du personnel ou un élève est testé positif, il est invité à s’isoler et à signaler ses contacts rapprochés au centre de tracing lorsque celui-ci le contactera, en ce compris ses contacts au sein de l’école. Le centre de tracing prescrira les tests nécessaires et les règles de quarantaine à respecter par les intéressés.

Etes-vous certain(e) que vous serez bien défendu(e) en cas de gros soucis ?

Tout se passe bien aujourd’hui avec votre PO, avec l’administration, avec vos enseignants… ? Tant mieux et surtout que cela ne change pas.
Mais pouvez-vous être certain(e) qu’il en sera toujours de même ?
Soyez bien au clair avec le fait que les syndicats sont là pour défendre les enseignants, peut-être même contre vous qui payez votre cotisation.
Le SeGEC, lui, même s’il comprend la nécessité de se montrer soutenant pour les directions, in fine, en cas de conflits qui vous opposeraient, il sera là pour votre Pouvoir Organisateur.
Et vous alors… Qui vous conseillera ou vous défendra en justice en cas de litige ?
Bien sûr, le collège est à votre écoute mais nous n’avons aucun moyen financier pour supporter une défense en justice à votre place. En revanche, nous avons négocié pour vous un contrat d’assurance protection juridique “directeur d’école” auprès de Adesio. Son prix est très raisonnable : 70€/an… beaucoup moins cher que la prime syndicale.
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CONTACTS
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Michel DOKENS | m.dokens@adesio.be | +32 477 66 59 07
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Directions du communal, tous dans le même bateau.

Témoignage de la direction d’une école communale d’Etterbeek dont nous vous faisons part avec son accord.

 

Besoin de vider mon sac… j’ai écrit à Madame Caroline Désir… je lui raconte la journée d’une directrice (un peu) débordée…

Madame La Ministre,
Je tenais à vous faire part de mon quotidien depuis la mise en place des mesures “tracing covid” au sein des écoles. J’ai écrit ce texte le 14 septembre mais depuis, mon quotidien n’est fait que de tracing. J’ai fermé 5 classes. La gestion est compliquée et les parents sont parfois démunis face à cette situation.
J’espère que mon texte retiendra votre intérêt et qu’il s’ajoutera aux nombreuses voix qui s’élèvent actuellement.
Je suis une jeune directrice passionnée et investie pour une école primaire communale de 27 classes à Bruxelles.
Je serais ravie de m’entretenir avec vous à ce sujet et, si le coeur vous en dit, je vous invite à venir passer quelques heures avec moi.
Au plaisir Madame la Ministre,
“Il est 17h49 ce mardi 14 septembre 2021, je termine ma journée. J’ai envie de vous la raconter…
Pour bien situer le contexte, je dois vous faire un bref résumé de celle d’hier.
Après une formation d’une heure dans le bureau du PSE, je suis ressortie avec mon diplôme de « médecin tracing » sous le bras. En effet, j’ai appris que dans nos nouvelles compétences de directeurs d’école, nous avions maintenant celle du tracing covid.
Poser les bonnes questions aux parents ou à nos collègues, afin de déterminer si les symptômes évoqués sont suggestifs du covid. Formuler et reformuler des questions du type : « Votre enfant a eu mal à la tête ? A-t-il eu de la température ? Combien ? Sous le bras ou dans la bouche ? A-t-il une toux sèche ou une toux grasse ? Se sent-il fatigué ? Vous êtes certain.e qu’il n’a pas demandé à aller se coucher plus tôt qu’à l’accoutumée ? »
Très dubitative sur mes capacités à poser le bon diagnostic, je retourne à l’école. Quoi de mieux que de mettre en application les notions abordées en début de matinée… Un cas Covid Positif m’attendait en cinquième A. Youpie me dis-je !!!!
Cela m’a pris plusieurs heures. Trouver les bons courriers à envoyer dans la circulaire, les lire… comprendre qu’ils ne sont pas corrects… chercher l’erratum de cette circulaire… les compléter. Annoncer la fermeture préventive de la classe car suspicion de cluster. Contacter le médecin scolaire. Décrocher le téléphone, rassurer les parents, expliquer… Fin des activités 18h30.
Ce matin, poursuivre les démarches ; apprendre que les P5A ont eu gym avec les P5B. Qu’une partie des P5C est à l’étude avec les P5A. Faire les courriers bas-risque pour les classes, pour les profs et les éducateurs qui ont été en contact avec cette classe.
Puis un second cas, dans une autre classe et on recommence… encore… j’y ai passé ma journée et pourtant je suis considérée comme rapide dans l’exécution des tâches en général. J’ai dû annuler un rendez-vous en extérieur pour être certaine de pouvoir terminer tout cela.
Je vous rassure, Madame la Ministre, j’ai reçu une gommette verte de la part du médecin scolaire pour les efforts fournis.
Ah, j’oubliais… je suis tenue de veiller à ce que le distanciel soit mis en place pour la classe fermée… cela fait partie de mon job ! Je me suis mise en contact avec l’institutrice… tout est géré… pas de tracas.
En attendant, j’ai annulé ma réunion « relance du contrat d’objectifs » qui était prévue hier.
Je n’ai pas eu l’occasion de contacter le SAJ pour un élève en grande détresse.
Je n’ai pas pu accompagner une de mes jeunes institutrices dans la préparation de sa première réunion de parents qui a lieu ce soir.
Je n’ai pas eu le temps de rédiger une lettre à la cellule consultative de l’enseignement spécialisé pour un enfant diagnostiqué multidys et pour lequel les parents attendent un signe divin.
Je n’ai pas pu contacter la logopède d’un autre élève pour avoir les bilans en vue de faire les aménagements raisonnables.
Je n’ai pas eu le temps de vérifier la date de formation de mes instits P1/P2 pour le tronc commun.
Je n’ai pas eu de temps à accorder aux instits du petit E. qui est vraiment très compliqué à gérer au niveau du comportement.
Je n’ai pas eu l’occasion de rédiger les prévisions en matériel informatique que la commune nous demande ni même d’analyser le contrat pour les classes de neige de mes élèves.
Je n’ai malheureusement pas pu réfléchir au projet d’embellissement de ma cour de récré décorée par des barrières Heras car nous sommes en chantier.
J’ai pris des responsabilités qui, à mes yeux, ne sont pas les miennes tout en délaissant mes tâches principales et fondamentales.
Il est 18h16, Madame la Ministre, je laisse là ma prose qui vous intéressera peut-être ou pas… Je vais maintenant accueillir les parents qui viennent pour la réunion ce soir… Je vous rassure, nous respectons les mesures. Je dois me rendre en P5D, ma classe d’immersion qui n’a, à ce jour, pas de professeur. Nous cherchons depuis le mois de mai… personne… je vais devoir justifier cela… car la pénurie nous joue de drôles de blagues… Aujourd’hui je n’ai pas eu le temps de poursuivre le recrutement…
Ma journée n’est pas terminée… Je suis en colère, épuisée, fatiguée… Nous aussi, comme les PSE ou les PMS, nous sommes soumis à énormément de changements, de tâches, de pression… Pourquoi nous ajouter encore des responsabilités pour lesquelles nous n’avons ni le titre, ni le salaire ??? “

Périodes CoVid : le primaire moins aidé que le secondaire

C’est avec un effarement certain, et nous dirons même une incompréhension totale, que nous découvrons qu’une nouvelle fois, à travers les heures « COVID »,  l’encadrement secondaire supplante celui du fondamental.

Nous apprenons que ces heures, saupoudrées du bout des doigts jusqu’au 31 décembre 2021 (puis prolongées jusqu’à Pâques) pour le primaire, seront d’actualité jusqu’au 30 juin 2022 pour  le secondaire, niveau ayant déjà beaucoup plus d’aide et d’encadrement que nous.

Loin de nous de vouloir toucher à ce que nos collègues du secondaire peuvent prétendre comme soutien. Nous pouvons fort bien concevoir les difficultés qu’ils rencontrent face à leurs ados en décrochage scolaire ou difficultés émotionnelles faisant suite à cette crise sanitaire.

Néanmoins, force est de constater, qu’une fois encore, la différence faite entre nos différents niveaux d’enseignements nous est défavorable et amenuise l’aide et le soutien dont nos enfants ont besoin. Ce n’est pas faute de marteler depuis le début de cette crise que nos élèves du fondamental ordinaire et spécialisé sont tout autant en difficulté et en surcharge émotionnelle que ceux du secondaire.

A quand une reconnaissance juste des différents niveaux d’enseignements, que ce soit dans le cadre de l’encadrement que dans l’importance de l’école fondamentale dans le bon développement de l’enfant ?

Un courrier a été adressé à la ministre à ce sujet. Il est disponible ici.

FLA : Lettre à la ministre et à ses collaborateurs

Madame La Ministre,

Mesdames, Messieurs,

Une fois de plus, force est de constater que l’on se moque de nous et de notre travail. Trop, c’est trop!

Les directions sont choquées de lire que le mode de calcul FLA/DASPA annoncé est à nouveau modifié dans un sens encore plus défavorable pour nos écoles.

Le passage du coefficient 0,4 à 0,3 s’appliquait à tous les élèves FLA à partir du 1er octobre 2021. C’est ce qui nous avait été annoncé! A noter également que les tests FLA sont prévus pour les élèves de la M2 à la P4. Sans doute que les élèves de 5e et 6e années n’en ont plus besoin. Comme c’est cohérent! Comment peut-on allouer des moyens et puis se dire « c’est de trop, ça ne va plus »? Notre quotidien, à nous, notre priorité, la nôtre, c’est l’encadrement de nos élèves et surtout des élèves en difficulté.

Vous vous appuyez sur le Décret du 7 février 2019… fallait-il attendre la fin du mois de juin 2021 pour communiquer avec les écoles des changements à venir, en plus de manière imprécise et même contradictoire ?

Lors de nos travaux de préparation en entité, même très dépités, nous avions tenu compte de cette réalité au 1er octobre. En imposant maintenant la date du 1er septembre, vous mettez à mal tout le travail effectué. Cela représente des jours de travail, mais en êtes-vous bien conscients?

En plus, cette année, nous avons dû tenir compte des prioritaires entités à 480 jours (encore une idée saugrenue) qui a encore occasionné un travail supplémentaire : un vrai tirage de cheveux pour une règle allant totalement à l’encontre de l’Enseignement d’Excellence, celui-là même qui est tellement appelé de leurs voeux par les politiciens. Une fois de plus : du n’importe quoi!

Comme dit précédemment, trop c’est trop! Quand allez-vous faire preuve de bon sens et de respect par rapport à notre profession de direction d’école?

Nous ne savons plus comment vous saluer, nous ne savons plus que dire, que faire pour que vous entendiez notre vif mécontentement.

Nous terminerons en restant polies et vous demandons avec insistance de prendre en considération ce qui précède et de reporter cette modification au 1er octobre 2021.

Bien à vous,

Pour le bureau du Collège

TOUMPSIN Christine , Présidente

RANDAXHE Anette, membre du bureau

FLA… on croit rêver !

Le passage de 0,4 à 0,3 à partir du 1er octobre 2021 et la restriction des années concernées avaient déjà mis les directions en grosse difficulté pour changer l’organisation des équipes et pour revenir sur des promesses d’engagements.

Nous sommes très « choqués » de lire que le mode de calcul annoncé est à nouveau modifié dans un sens encore plus défavorable aux écoles.

Il n’est pas possible d’annoncer maintenant qu’il y a un nouveau changement et que ce qui se trouve dans Primver n’est pas une source fiable.

Ce qui a été annoncé doit maintenant rester d’application.

Le SeGEC et le Collège ont déjà réagi avec force.

Circulaire de rentrée non reçue, règles modifiées en dernière minute… Quel amateurisme !

Et on veut un enseignement d’excellence !  C’est où, que le bât blesse ?

Corrections CEB

Une information nous est parvenue selon laquelle les enseignants devraient corriger dans leur école les CEB d’une autre école.
Au-delà de l’aspect pratique, ce qui choque les directions et les enseignants, c’est le manque de confiance régulièrement affiché à leur égard.
Après leur bienveillance dont on semblait déjà douter, voilà maintenant leur honnêteté mise en question.
A priori, tout comme aux chaines de corrections, les directions et enseignants refuseront fermement de participer à ce jeu-là.

Il n’est pas question non plus pour les directeurs de jouer “facteur quotidien” ou d’appuyer un encodage centralisé.

Le Collège des Directeurs rappelle sa demande d’arrêter la comédie des chaînes de corrections. OUI, on peut faire confiance aux enseignants et aux directions.