C’est avec un effarement certain, et nous dirons même une incompréhension totale, que nous découvrons qu’une nouvelle fois, à travers les heures « COVID », l’encadrement secondaire supplante celui du fondamental.
Nous apprenons que ces heures, saupoudrées du bout des doigts jusqu’au 31 décembre 2021 (puis prolongées jusqu’à Pâques) pour le primaire, seront d’actualité jusqu’au 30 juin 2022 pour le secondaire, niveau ayant déjà beaucoup plus d’aide et d’encadrement que nous.
Loin de nous de vouloir toucher à ce que nos collègues du secondaire peuvent prétendre comme soutien. Nous pouvons fort bien concevoir les difficultés qu’ils rencontrent face à leurs ados en décrochage scolaire ou difficultés émotionnelles faisant suite à cette crise sanitaire.
Néanmoins, force est de constater, qu’une fois encore, la différence faite entre nos différents niveaux d’enseignements nous est défavorable et amenuise l’aide et le soutien dont nos enfants ont besoin. Ce n’est pas faute de marteler depuis le début de cette crise que nos élèves du fondamental ordinaire et spécialisé sont tout autant en difficulté et en surcharge émotionnelle que ceux du secondaire.
A quand une reconnaissance juste des différents niveaux d’enseignements, que ce soit dans le cadre de l’encadrement que dans l’importance de l’école fondamentale dans le bon développement de l’enfant ?
Un courrier a été adressé à la ministre à ce sujet. Il est disponible ici.