2014… 2019… 2024…
DIX ANS DE DEMANDES NON ENTENDUES OU SI PEU… DIX ANS DE PROMESSES ELECTORALES NON TENUES…
En 2005 déjà, il y a presque 20 ans, le contrat pour l’école affirmait que « les chefs d’établissement doivent être le moteur du changement. La mission du directeur comporte à la fois des aspects pédagogiques, relationnels et admi-
nistratifs. Il convient de donner à la fonction de directeur la reconnaissance et les moyens liés à sa spécificité. Cette fonction doit être davantage reconnue, valorisée, encadrée et clarifiée. »
Depuis, malgré des promesses électorales de tous les partis, la mise en place du Pacte pour un Enseignement d’Excellence a rendu la fonction de plus en plus com-plexe, avec une multitude de tâches et de demandes supplémentaires venant du Ministère. Chaque rentrée scolaire nous apporte son lot de nouveautés, à l’exception de l’amélioration notoire de notre situation.
L’étude Sonecom1 relative aux conditions d’exercice de la fonction de direction, dé- voile dans ses dimensions tant quantitatives que qualitatives, la complexité et la multiplicité des tâches qui en font une activité foisonnante et passionnante, mais également éreintante. La fonction est lourde, prenante, épuisante même, à tel point que la moitié des directions interrogées ont songé à quitter le métier.
Et nous, capitaines de navires qui tanguent dans la tempête, restons encore là pour garder le cap tant que faire se peut… Mais la fatigue et la lassitude guettent chacune et chacun d’entre nous avec le sentiment profond qu’un jour, il faudra bien que les choses évoluent positivement pour que nous trouvions encore à l’avenir quelques téméraires inconscients pour continuer à croire en cette noble mission qui nous incombe.
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